25
Juil 2018
Article rédigé par Diane Guillaume – Périclès Consulting
Périclès Group vous présente sa première série de l’été : Les brèves de l’Asset Management, la chronique pour en savoir plus ou se rappeler des faits marquants de la gestion collective.
Des premiers produits d’épargne collective à la naissance des leaders mondiaux et l’internationalisation de la collecte, en passant par les gérants stars et les scandales financiers, nous vous donnons rendez-vous chaque semaine sur LinkedIn et sur notre site internet pour une petite histoire sur l’Asset Management.
Bonne lecture et bel été !
Si les premières bourses existent depuis le 14e siècle, il a fallu attendre 1698 pour les premières cotations d’actions et d’obligations. Le Dow Jones, 1er indice boursier, est arrivé près de 2 siècles plus tard, en 1896, à l’initiative de Charles Dow et Edward Jones.
Initialement, le Dow Jones se compose de 12 valeurs industrielles – dont General Electric qui en fait toujours partie – et l’indice est pondéré sur la valeur des actions qui le composent.
Jusqu’en 1963, il était calculé à la main, heure par heure.
Le Dow Jones demeure l’indice phare de la Bourse de New York bien que le S&P 500 – crée en 1957 – soit plus représentatif du marché US en raison notamment de sa méthode de calcul (il est pondéré par les capitalisations boursières) et de sa composition.
Les marchés européens se sont également dotés d’indices mais plus tardivement lorsque les marchés de capitaux ont commencé à se moderniser avec la dématérialisation des échanges et la fin de la corbeille et des ordres à la criée.
La bourse d’Amsterdam a lancé le mouvement en créant son indice en 1983. Londres a suivi en 1984 avec le footsie (FTSE 100), puis l’Allemagne a créé le DAX en décembre 1987 et enfin, la bourse de Paris a lancé le CAC 40 en juin 1988.
Les indices sont les premiers thermomètres de l’économie et même si Jean-Pierre Gaillard ne présente plus les performances de la bourse au « 20 heures », les journalistes se réfèrent toujours aux indices en cas de mouvement ou d’événement de marché important.
Les indices sont aussi largement utilisés comme benchmark pour comparer la performance des fonds. Ainsi, l’objectif du gérant de portefeuille est de créer de l’alpha, preuve de sa valeur ajoutée, et donc de « faire mieux » que le marché, représenté par l’indice. La relation avec l’indice est alors ambivalente puisque le gérant cherche à s’en éloigner mais y revient toujours pour comparer ses performances.
Forts du constat qu’il est difficile de battre le marché, certains investisseurs plébiscitent une gestion dite passive qui se contente de reproduire ou de suivre les indices. Ce type de gestion a particulièrement le vent en poupe et challenge les modèles de gestion traditionnels mais nous en reparlerons dans une prochaine brève.
A suivre – Episode 5 : Le Black Tuesday
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